Pendant 5 ans, Madame Barbara Ann Brennan a un parcours professionnel chaotique avec divers petits boulots, dont un passage à la Nasa. Elle décide de trouver une orientation qui lui permettrait de se réaliser financièrement. Elle n'a aucune connaissance ni capacité en magnétisme alors, elle décide de suivre une formation pour devenir conseillère en bio énergie qui va durer 2 ans. Elle enchaîne par des cours de massage pendant un an et 2 années de travaux sur les états de conscience altérés où elle suit une spécialisation en techniques de relaxation profonde. Elle survole l’homéopathie pendant une autre année. S’ensuit une période de 3 ans de recherche sur l'harmonisation des énergies profondes et pour finir, elle a passé plusieurs années d'apprentissage personnel et en groupe auprès de divers guérisseurs des États-Unis. En outre, elle a travaillé 15 ans en privé et en séminaire directement sur les champs d'énergie. 2 problèmes viennent tout de suite en tête. Le premier, comment a-t-elle pu étudier pendant plus de 30 ans sans toucher 0,01 € ? La raison est qu'elle était déjà établie professionnellement en tant que conseillère psychologique. La deuxième, ces formations qui ont des durées d’un an, de 2 ans ou de 15 ans, se font en réalité sur un, deux 2 ou 5 à 6 week-ends dans l'année et là ça change tout. Barbara Brennan a surtout étudié studieusement toutes les formations qui sont dispensées par les autres pour prendre des idées. Ces pseudo-cours sans aucun intérêt ne lui ont rien apporté à part la confirmation qu’elle pouvait donner une formation magnétiseur, c'est ce qu'elle a décidé de faire. Tout en sachant pertinemment que des stages de magnétisme ne peuvent donner les capacités qui sont des prédispositions innées.
Les personnes qui suivent des cours de magnétisme se scindent en 3 catégories. Barbara rentre dans la 3e, ceux qui étudient les enseignements des autres pour pouvoir créer leur propre enseignement en essayant de retirer leur faiblesse et de rajouter des subtilités que les autres n'ont pas encore pensé à mettre en avant. En règle générale, au bout d'un moment, il faut créer des êtres mystiques et mystérieux. Une personne m'a dit : « je mens si bien que je finis par croire à mes mensonges ». C'est un petit peu différent pour elle, il y a un peu de ça, mais surtout, elle est entrée en contact avec une petite entité primaire qui a réussi à la flatter et à lui faire croire qu'elle avait une grande importance. C’est de cette manière qu’elle l'a acceptée dans son intérieur privé. Elle l'appelle le vent qui souffle.
Son guide lui apprend que tout ce qui arrive au corps physique, tel que la maladie, les malaises, les douleurs ou autres ne sont que des conséquences de notre manque d'attention à des manifestations. Il suffirait de répondre à des questions primaires : où réside le malaise de ton corps dans ta vie ? Depuis quand t'en es-tu rendu compte ? Que signifie-t-il ? Qu'as-tu fait pour y remédier ? Si l’on répondait honnêtement à ces questions, il pense que nous découvririons à quel point on négligeait les meilleurs outils dont on disposerait pour conserver la santé qui est : le bonheur et la sagesse. Les malaises ressentis dans le corps ou dans la vie ne seraient que des messages pour indiquer que l'on s'est dévié de notre véritable moi.
Elle dit : « avez-vous su structurer votre vie de manière convenable pour agir en ce sens ? Pas facile, n'est-ce pas ? » Nous trouvons là, la trace de son activité de conseillère psychologique. Il s'agit ni plus ni moins de psychologie de supermarché où chacun peut essayer de trouver un sens à une phrase qui n'en contient pas, elle est creuse.
Son errance professionnelle et ses déboires l'ont obligé à faire de multiples tâches. Elle pourrait reconnaître ses erreurs et ses incapacités. Elle préfère essayer de se persuader que le hasard qui l’a astreinte à faire une multitude de choses avait une logique. Elle pense par exemple que sa formation de physicienne lui a donné la structure de base nécessaire à l'examen de l’aura. Ce qui est une grossière erreur, d'abord parce que l’aura ne s'examine pas, mais se vit. En plus, la physique terrestre est complètement dépassée par les informations de l’aura. Imaginez une personne disant : « Je sais visser une vis dans le bon sens, donc, je sais calculer l'espace-temps pour envoyer une fusée dans l'espace. »
Puis, elle nous dit que son éducation de conseillère lui sert à comprendre la psycho dynamique du flux d'énergie dans le champ aurique et lui fournit en outre, l'occasion d'observer celui de nombreuses personnes. Il n'y a aucun rapport entre l'éducation d'une conseillère ou la psychologie primaire et la psychologie du flux d'énergie qui n'a pas de psychologie. La phrase est pompeuse certes, pourtant, elle n'a aucun intérêt, de plus, si elle l’avait observé chez de nombreuses personnes, elle n'aurait pas eu besoin de faire ces nombreuses formations puisque toutes les informations lui auraient déjà été données.
Elle nous fait sans cesse narration de son travail pour la Nasa. Si ce travail était vraiment si important pour elle, pourquoi l'avoir quitté ? De plus, était-elle cosmonaute, informaticienne ou ? Brennan nous dit : n'avoir jamais pensé à devenir magnétiseuse, qu’elle n'avait jamais entendu parler de quoi que ce soit de cet ordre et que la maladie ne l’intéressait nullement. Cela me paraît encore une fois très logique, personnellement, je ne sais pas qu'il y a un peuple qui vit sous terre, je n'ai jamais entendu parler de quoi que ce soit de ces êtres et leur vie ne m'intéresse pas, mais je vais suivre quand même des cours pendant 15 ans à leur sujet, what is it?
Enfin, elle nous fait croire qu'elle voit les vies antérieures des personnes qui la consultent. Le premier exemple qu’elle nous donne et qui pourrait sembler probant est une femme qui craint l'eau et qui se refuse dans son existence à demander service aux autres. Évidemment, elle la voit dans une autre vie se noyer et personne ne l'entend appeler à l'aide, alors qu'elle vient de tomber d'un bateau. L'exemple paraît d'abord plaisant, si vous voulez l’étudier objectivement, vous verrez très vite que c'est un leurre.
Elle nous apprend que quoi qu'il en soit, elle était incapable de savoir comment utiliser ces informations de manière efficace et qu'elle avait besoin de trouver quelqu'un de confiance ou un groupe de gens capables d'interpréter ces données de façon professionnelle. Et c'est là qu’elle entend parler d'un centre où elle va passer 9 années pour étudier et se former à l'interprétation des vies intérieures et d'autres données supra sensorielles.
Elle nous apprend aussi que dès qu'elle s'installe dans une forme de sécurité, il est temps pour elle de changer de vie, que, pour elle, c'est une façon d'évoluer. En réalité, elle pratique ce que les jeunes disent : aimer se mettre en danger. Dès qu'une situation devient confortable, il faut se mettre en péril. Ceci est simplement le reflet d'une vie trop heureuse et trop facile. Ils ont une impression très désagréable au plus profond d'eux-mêmes et sans vouloir le reconnaître qu’ils usurpent la place d’un autre et, tout en faisant croire qu'ils sont sûrs d'eux, ils se sentent obligés de prouver ou du moins d'essayer de prouver une compétence qu'ils pensent ne pas avoir, il faut déclencher une admiration chez l'autre.